Encore une histoire de roses ! Christophe LeBo en est obsédé (au point de les collectionner) et il le prouve en bissant son premier parfum Rozen par l’accentuation du genre et en l’ouvrant tout grand sur son jardin personnel.
Il y ajouté de la pivoine dont les bosquets foisonnent de ces gros choux colorés merveilleusement fragrants, et du jasmin aussi qui claironne dès les beaux jours venus, là, sous la pergola ouverte au soleil. Odeurs vagabondes, tissées-mêlées, qui font toute la richesse de ce presque parc, habité de mille plantes et, en toutes saisons, de quantité d’espèces, tapissé d’un gazon over vert que le climat océanique des lieux permet d’arroser sans effort.
Tout y est circonvolutions, détours, parterres, chemins de traverses, buttes et espaliers. Rien d’ordonné, mais autant de plantations que de sourires, des surprises, des essais, des exclamations. On y trouve de l’estragon et des clématites, des fraises des bois et une serre pour les petites pousses, une autre pour ranger les citronniers la froidure revenue. Et des roses, des centaines, tantôt très anciennes comme celles de Provins, tantôt variétés rose-thé ou rose-pompon, beaucoup d’ailleurs ne sont pas roses mais cramoisies, blanches comme des anges ou pourpres quasi violettes, jaunes aussi parfois ce qui est ravissant mais ne sent pas très fort. Qu’importe, les autres embaument ! C’est l’idée qui compte et ici, elle triomphe !
